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Devenir indépendant : 44% des jeunes ne l’envisagent pas du tout

devenir indépendant

Une grande majorité des jeunes envisage même de travailler plus (contre une augmentation de salaire).

Une indépendance qui fait davantage rêver les plus de 50 ans que les moins de 34

Monster s’est récemment associé à YouGov pour une étude inédite qui compare le regard sur le monde du travail de deux générations différentes  : les moins de 34 ans et les plus de 50 ans.

Et chez les Millennials (les 18-34 ans), le statut d’indépendant n’est pas du tout une fin en soi : presqu’un jeune sur deux, soit 44%, refuse de devenir indépendant en étant son propre patron. Un refus qui a deux raisons principales : ils ne s’en estiment pas capables ou ils préfèrent le salariat (deux motivations ex-aequo à 18%).

Un tiers seulement (33%) pense à l’inverse franchir le pas ; principalement motivé par la flexibilité dans l’organisation offerte par ce statut (15%), ou pour ne plus avoir à subir les décisions des autres (11%). Et si l’on creuse un peu, seuls 2% pensent que c’est le bon moment pour se lancer. 

Chez les jeunes, les femmes sont encore moins nombreuses (comme souvent, malheureusement) à se voir en tant que patronne (50% ne l’imaginent pas, contre 33% des hommes).

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Les plus de 50 ans, déjà indépendants

Les 50 ans et plus s’estiment quant à eux déjà indépendants (patrons, inactifs, à la retraite ou au chômage)  à 47%, (contre 5% des jeunes). Mais pour ceux qui ne sont pas dans ce cas de figure, ils sont aussi plus nombreux à s’y opposer : 37% déclarent ne pas vouloir le devenir, et ce pour les mêmes raisons que les jeunes (15% ne s’en sentent pas capables, et 17% préfèrent être salariés).

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L’étude va plus loin dans la perception du monde du travail par les jeunes et se demande quelles concessions sont prêts à faire les jeunes, notamment pour augmenter leurs salaires. Le « travailler plus pour gagner plus » a ses adeptes : chez les moins de 34 ans, 47% se sentiraient prêts à travailler plus de 40h par semaine, à la condition que cela soit accompagné d’une augmentation de leur rémunération. Mais 38% des interrogés s’y opposent. A contrario, chez les 50 ans et plus, seulement 28% d’entre eux se sentiraient prêts à travailler plus.

Les plus jeunes restent attachés à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle : 44% déclarent que leur travail ne déborde pas sur leur vie personnelle, mais ils sont plus d’un sur trois à penser le contraire (37%). Un chiffre assez élevé, contrairement aux 50 ans et plus, où seulement 19% jugent que leur travail empiète sur la vie privée.

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