Un vendredi plus détendu…
Les vendredis sont-ils vraiment plus détendus au bureau ?
Selon une enquête récente réalisée par FLASHS pour Hostinger.fr, il semblerait que cette journée ait une dynamique différente, surtout pour les jeunes salariés.
Près de la moitié des 1 000 salariés interrogés considèrent le vendredi comme une journée plus calme que le reste de la semaine, une perception qui est particulièrement marquée chez les moins de 35 ans. Cette impression est encore plus prononcée chez les chefs d’entreprise : 61 % des dirigeants estiment que le vendredi est moins stressant.
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Je télécharge les 8 fichesCependant, cette atmosphère plus légère a des effets directs sur la productivité. Près d’un tiers des salariés reconnaissent être moins efficaces le vendredi.
De plus, 67 % admettent reporter au lundi certaines tâches qu’ils auraient pu accomplir en fin de semaine. Cette tendance n’est pas réservée aux salariés ; les chefs d’entreprise eux-mêmes sont nombreux à remettre au lundi certaines obligations, avec 81 % affirmant repousser régulièrement des tâches.
Les différences de comportement entre hommes et femmes sont également révélatrices. Les femmes sont légèrement plus nombreuses à se rendre au bureau le vendredi (55 %) par rapport aux hommes (46 %). Les chefs d’entreprise restent, quant à eux, les plus assidus, avec 92 % d’entre eux déclarant travailler au bureau ce jour-là, contre 86 % des salariés. Ces chiffres montrent que le vendredi est pour certains une journée marquée par un mélange de présence physique au bureau et d’efficacité fluctuante.
Pour les RH, ces données offrent des pistes de réflexion intéressantes sur la manière de tirer parti de cette dynamique du vendredi. Pourquoi ne pas en faire une journée d’expérimentation, où des activités de team building ou des sessions de réflexion créative remplaceraient certaines tâches plus routinières ?
Cela pourrait permettre d’allier la détente ressentie par les équipes avec un regain de motivation pour clôturer la semaine sur une note positive, tout en évitant l’accumulation de tâches pour le lundi.
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… et parfois, pas de vendredi du tout !
Selon l’enquête, 18 % des salariés avouent avoir déjà pris un arrêt maladie un vendredi sans être réellement malades. Cette tendance n’a pas échappé aux dirigeants : près de la moitié d’entre eux constatent une augmentation des arrêts maladie ce jour-là par rapport au reste de la semaine. Pour certains, il semble que le vendredi soit devenu la journée idéale pour prolonger le week-end.
L’idée de ne plus travailler le vendredi est d’ailleurs plébiscitée par beaucoup. Si la semaine de quatre jours était adoptée, 46 % des salariés choisiraient de ne pas travailler ce jour-là, le lundi arrivant en deuxième position.
Ces chiffres illustrent à quel point le vendredi est perçu comme une journée “optionnelle”, tant par les salariés que par les dirigeants, renforçant l’idée d’une fin de semaine qui se veut plus flexible et décontractée.
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